"Fanfaron, fanfaron" sélectionné au Festival International Jean Rouch ( Paris )
La carrière international du film de Corneliu Gheorghita se poursuit puisque après avoir été sélectionné pour les :
-Golden Apricot Film Festival d'Erevan ( Arménie )
-l'Academia Film Olomuc ( Tchéquie )
-le Festival International du Film de Parnu ( Estonie )
-le Festival nternational du Film "Résistances" de Foix ( France )
-l'Astra Film Festival de Sibiu ( Roumanie )
-après avoir été l'un des 5 films ( sur 60 ) sélectionné dans la catégorie "Art, Héritage et cultures de la Méditerranée" pour le Prix du Documentaire et du Reportage Méditerranéen de Cagliari ( Italie )
-après avoir obtenu une médaille de bronze au Park City Film Festival ( USA )
le documentaire "Fanfaron, fanfaron" était sélectionné pour le Festival International Jean Rouch ( 27ème bilan du film ) qui vient de se terminer le 24 mars au Musée de l'Homme à Paris.
- "Fanfaron, fanfaron"
un film documentaire de Corneliu Gheorghita ( 52 minutes, 2007 )
Note d'intention : En Roumanie les fanfares paysannes ont presque le même âge que le cinéma. Mais leur vogue est passée. Pourtant ... dans quelque hameau reculé de Moldavie on entend des fanfarons jouer tard, les soirs d'été. Leur musique balkanique, mélange étonnant de tradition roumaine, de musique de fanfare militaire autrichienne coupée de rythmes orientaux ne nous rappelle-t-elle pas que nous sommes à la frontière, combien bigarrée, entre l'Asie et l'Europe ?
Mais qui sont-ils ces fanfarons qui s'installent le soir avec leurs cuivres brillants sur les terrasses des petits maisons paysannes, qui renforcent ensuite leur abat-jour (les lèvres) d'un verre de tzuica (eau-de-vie) et qui continuent à égayer les paysans avec leur musique pleine d'humour, après le dur labeur de la journée ? A quoi (qui) sert leur musique et qui prendra le flambeau après eux ?
C'est à ces questions que nous chercherons une réponse tout au long de notre film, journal de voyage et d'enquêtes, qui nous mène au nord de la Moldavie chez les fanfaristes des villages Feresti, Vorona et Cozmesti.
Le Bilan du film ethnographique, ainsi que le souhaitait son fondateur Jean Rouch, " brise avec fracas les tabous qui maintenaient l'ethnographie dans les placards de l'exotisme. En effet, il permet de voir, de discuter, de détester, d'adorer des films venus de tous les coins du monde, le plus souvent accompagnés de leurs auteurs prêts à se défendre ou à découvrir avec émotion que leur message - aussi difficile qu'il soit - avait été vu et entendu."
Pour plus de renseignements sur le Festival : http://www.comite-film-ethno.net/
Pour plus de renseignements sur Jean Rouch : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Rouch